Comment le permis à points a façonné la sécurité routière

En vigueur depuis 1992, le permis à points est aujourd’hui obligatoire pour toute catégorie de permis de conduire. Les conducteurs de deux ou quatre roues doivent ainsi se soumettre aux règlements de la route afin de ne pas perdre les précieux points de leur permis, et à la longue se voir retirer le permis. Heureusement, qui dit perte de point dit également possibilité de récupération. Une restauration qui peut aujourd’hui être faite avec facilité et praticité. Dans cet article, retour sur l’histoire du permis à points, son fonctionnement ainsi que sur le principe du stage de récupération de points de permis de conduire.

Petit historique du permis à points

À la fin des années 80, la France fait le pari d’un permis à points pour responsabiliser les conducteurs. La mesure s’impose officiellement le 10 juillet 1992. Depuis ce jour, chaque conducteur dispose d’un capital de 12 points. Un simple excès de vitesse, un téléphone en main, et la sanction ne tarde pas : le compteur de points se met à baisser. Le message est clair, la route n’est pas un terrain de jeu.

Mais perdre des points n’est pas une fatalité. Le système a évolué : désormais, il est possible de réparer les dégâts. Comme le montre www.actiroute.com, les stages de récupération de points se sont démocratisés et il n’a jamais été aussi simple de retrouver un permis bien garni.

Comment fonctionne le permis à points ?

Le principe ne souffre aucune ambiguïté : chaque infraction au Code de la route coûte des points. Ce capital de 12 points initial se réduit au fil des fautes, selon la gravité de la violation. Perdre tous ses points, c’est voir son permis invalidé. Pour reprendre le volant en toute légalité, il n’y a alors qu’une seule option : repasser l’examen. Tant qu’il reste au moins un point, le permis reste valide. Ce filet de sécurité concerne tous les conducteurs, partout en France, à toute heure.

Heureusement, il existe une solution pour remonter la pente : le stage de récupération de points. En participant à ce stage, on peut regagner jusqu’à 4 points en deux jours. L’objectif ? Rappeler les règles, confronter chaque participant à la réalité des risques routiers et réveiller le sens des responsabilités. Mais attention, une fois le permis invalidé, il n’est plus possible de bénéficier de ce dispositif.

histoire du permis à points stage de récupération de points de permis de conduire

Comment fonctionne le stage de récupération de points ?

On parle aussi de stage de sensibilisation à la sécurité routière. Cette session, qui s’étale sur deux journées, est encadrée par des professionnels aguerris. Les participants sont accueillis par un duo :

  • un animateur spécialisé (BAFM),
  • un psychologue agréé par le ministère chargé des Transports.

Impossible d’enchaîner les sessions à volonté : pas plus d’un stage chaque année, l’intervalle minimum étant d’un an et un jour.

Pour éviter de se retrouver au pied du mur, il vaut mieux s’inscrire dès la première alerte, sans attendre d’être proche du zéro pointé. Ces stages sont proposés dans toutes les grandes villes et il suffit de sélectionner la date qui colle à son agenda.

Où faire son stage de récupération de points ?

De nombreux établissements se sont spécialisés dans ce domaine. S’orienter vers les structures dotées d’une solide expérience reste judicieux. Certains organismes, forts de plusieurs décennies d’activité, ont accompagné des générations de conducteurs et disposent d’un réseau de centres partout en France. Oubliez les longs trajets : trouver un stage près de chez soi est désormais à la portée de tous.

Il arrive aussi que des auto-écoles proposent ces stages dans leurs locaux, parfois même pour un seul participant. La flexibilité est devenue la norme.

Comment valider son stage de récupération de points ?

Après deux jours de formation, une attestation de stage est remise au participant. Dès le lendemain, le permis est crédité des points récupérés. Toutefois, il n’est pas rare que la mise à jour officielle prenne encore quelques jours sur le site du ministère. Patience, la régularisation administrative suit son cours.

Le permis à points, loin d’être une simple sanction, a transformé le rapport des Français à la route. À chaque infraction correspond une prise de conscience, à chaque stage une chance de rebondir. Reste à savoir si cette vigilance collective résistera à l’épreuve du temps ou si, demain, il faudra inventer d’autres leviers pour garder nos routes sûres.

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