1 km/h de trop, c’est désormais 1 km/h sanctionné. Depuis janvier 2024, la sanction guette dès le moindre dépassement de la vitesse autorisée. La marge technique des radars automatiques subsiste, mais une fois l’infraction enregistrée, aucune clémence n’est prévue, peu importe l’écart minime.
La révision du code de la route a resserré les règles du jeu : les barèmes se durcissent, et le retrait de points devient automatique. Amendes, impacts sur le permis : tout dépend de l’ampleur de l’excès, mais la sanction démarre sans seuil de tolérance négociable.
Excès de vitesse : ce qui change avec la réglementation 2024
Depuis le 1er janvier 2024, plus de place pour l’approximation : le code de la route s’est durci, et le contrôle automatisé des excès de vitesse ne laisse plus rien passer. Un dépassement, aussi modeste soit-il, déclenche la machine à sanction. Dès qu’un radar constate une infraction, amende pour excès de vitesse et retrait de points sont systématiques.
Oubliez l’époque des petits écarts tolérés : la vitesse maximale autorisée redevient une frontière stricte. Désormais, la France opte pour la rigueur, sanctionnant même un seul kilomètre/heure de trop. L’amende forfaitaire tombe, sans discussion possible. Les marges techniques restent : 3 km/h pour les radars fixes, 5 % au-dessus de 100 km/h, mais franchir la ligne, c’est s’exposer immédiatement à la sanction.
Le barème évolue, la fermeté s’affirme : chaque dépassement, même infime, signifie sanction pour excès de vitesse. Ce choix revendiqué vise à renforcer la sécurité sur les routes. Les conducteurs sont donc prévenus : la moindre distraction a un coût, aussi bien sur le permis que sur le porte-monnaie, et la première amende tombe vite.
Voici ce que prévoit désormais la loi :
- 1 km/h en trop : contravention immédiate
- Retrait de points variable selon le dépassement
- Amende forfaitaire sans aucune discussion
1 km/h au-dessus de la limite : que risque-t-on vraiment ?
Le fantasme d’un petit dépassement sans sanction ne tient plus face à la réalité des chiffres. Les radars automatiques appliquent une marge technique : 3 km/h sous 100 km/h, 3 % au-delà. Mais franchir ce seuil, même d’un souffle, suffit à déclencher la sanction. Le conducteur reçoit aussitôt une contravention.
En pratique : pour un dépassement inférieur à 20 km/h hors agglomération, l’amende forfaitaire s’élève à 68 euros, avec retrait d’un point. En ville, le tarif grimpe à 135 euros, toujours pour un seul point en moins. Cette règle, dictée par le code de la route, pousse chaque automobiliste à la vigilance et limite la multiplication des infractions.
L’efficacité du système surprend : l’avis d’amende arrive parfois en quelques jours. Impossible d’y échapper ou de négocier : la machine ne distingue pas la petite étourderie de l’excès assumé. Chaque flash, chaque kilomètre/heure au-dessus, c’est une sanction immédiate.
Pour résumer les risques selon la situation :
- 68 euros et retrait d’1 point hors agglomération
- 135 euros et 1 point en moins en ville
- Notification rapide dès l’infraction constatée
Le montant de l’amende peut donc surprendre, même pour un excès infime. La tolérance zéro s’applique sans faillir, et l’administration suit le rythme.
Sanctions, amendes et retrait de points : le barème détaillé
En France, la sanction tombe dès le moindre dépassement de la vitesse maximale autorisée. Le barème ne laisse aucune zone grise : montant de l’amende, nombre de points retirés, tout dépend du seuil franchi et du contexte (ville ou route).
Voici ce que prévoit la réglementation selon l’ampleur de l’excès :
- Moins de 20 km/h hors agglomération : 68 € et retrait d’1 point
- Moins de 20 km/h en agglomération : 135 € et 1 point
- De 20 à 29 km/h au-dessus : 135 € et 2 points
- De 30 à 39 km/h : 135 € et 3 points
- De 40 à 49 km/h : 135 € et 4 points
- 50 km/h ou plus : jusqu’à 1 500 €, 6 points, suspension de permis envisageable
La perte de points s’accélère, parfois pour une simple inattention. En cas de récidive, l’amende peut être majorée et conduire à une convocation devant le tribunal de police. Pour limiter la casse, le stage de récupération de points reste la seule échappatoire, sauf en cas de récidive aggravée.
Le droit routier prévoit également des mesures de sensibilisation à la sécurité pour les infractions les plus sérieuses. Sanction financière, retrait de points, procédure judiciaire : la réponse s’adapte à la gravité de l’infraction et au comportement du conducteur.
Contester une infraction ou défendre ses droits : conseils pratiques et recours possibles
Recevoir un avis de contravention pour 1 km/h de trop suscite bien des réactions : surprise, frustration, parfois un sentiment d’injustice. Pourtant, il reste possible d’agir. Le droit routier prévoit plusieurs possibilités pour contester une amende.
Avant toute démarche, examinez attentivement l’avis reçu : vérifiez la date, le lieu, le modèle du véhicule, le point de contrôle. Un détail peut faire la différence, notamment pour ceux qui prêtent leur voiture ou les professionnels. Il est aussi possible de désigner le véritable conducteur si vous n’étiez pas au volant lors du flash.
Pour lancer une contestation, envoyez le formulaire joint dans les 45 jours, avec toutes les pièces justificatives : signalisation défaillante, erreur de plaque, absence de photo exploitable. La démarche s’effectue en ligne ou par courrier recommandé. Pour un dossier complexe, faire appel à un avocat spécialisé en droit routier peut renforcer la défense devant le tribunal de police.
Voici les étapes clés pour une contestation efficace :
- Respecter le délai : 45 jours pour agir
- Constituer un dossier solide : arguments, preuves, identité du conducteur réel
- Solliciter un expert : avocat ou association d’usagers si besoin
Attention : en cas de paiement d’une amende majorée ou d’absence de réponse dans les temps, la facture grimpe vite. Prenez le temps de consulter vos droits et de vérifier chaque élément du dossier. Il reste possible de récupérer des points grâce à un stage, mais la contestation exige méthode et rapidité.
Sur la route, la règle du jeu a changé : chaque kilomètre compte, chaque décision aussi. La prudence n’est plus une option, c’est le nouveau standard.


